Mercredi 4 octobre 2006. Encore de la pluie...

Mercredi 4 octobre 2006.

Encore de la pluie... Nous avons du attendre un acalmie pour seler et partir. Les poneys ont marché d'un très bon pas, j'ai même du freiner Jell qui me doublait constament. Ce midi nous avons mangé sur une aire de pic nique très pratique, c'est pas mal le retour à la civilisation. Nous avons atteint Jussac vers 16h et avons fait quelques courses. Le charcutier nous a offert du pâté puis est sorti voir les poneys, j'ai discuté avec la boulangère que ne se verrait pas du tout faire ce que nous faisons: trop besoin de sa salle de bain...
En quittant le village nous nous sommes mises en quête d'une ferme, la tente étant trempée à cause de la pluie de cette nuit il nous fallait trouver une grange où la sécher. Nous n'avons trouvé personne dans les 2 premiers bâtiments mais à la troisième ferme nous avons fini par trouver un pré pour les poneys et une remis où mettre nos affaires. Un monsieur s'est bien décarcassé pour nous trouver les clés, un couple sympa chez qui nous avons mis les piles de l'appareil photo à charger. Nous avons rempli notre bidon d'eau chaude pour notre toilette sauvage quotidienne.
Un peu plus tard un monsieur est venu avec sa fille pour donner du pain aux poneys, il nous a proposé un poêle à pétrole pour chauffer la remise puis a fini par carrément nous inviter à dormir chez lui. Nous avons donc fait connaissance avec les 3 enfants de ce père divorcé qui se construit lui même sa maison. Nous avons fait cuire des lentilles (ils avaient déjà mangé) et il nous a donné des escalopes de dinde. Nous avons parlé champignons et apéritif local (avec dégustation!).
Les enfants ont chacun une télé dans leur chambre!
Petit incident, Marie avait pré enduit de colle la bâche de Galou et le fils de 16 ans pensant bien faire a lui même assemblé les morceaux avant qu'elle ne revienne de son brossage de dent, il voulait participer au bricolage...
Juste après quand nous nous sommes retrouvées dans la chambre Marie contrariée m'a demandé si c'était moi qui lui avait dit de le faire. Y'avait aucun risque, connaissant Marie et ses petites maniaqueries même moi je ne me serais pas avancée à y toucher!